Précurseur de Dada puis du surréalisme sans y adhérer, il bouleverse de son vers libre et burlesque la poésie française dès 1917, après avoir renoncé à sa carrière de journaliste auprès d'Alphonse Allais et s'être intimement lié à Pablo Picasso, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, André Salmon, Amedeo Modigliani.
Artiste vivant principalement de sa peinture, laquelle a été assimilée à l'École de Paris, il devient à partir de 1934 un épistolier influent, en particulier sur Jean Cocteau, et prolixe, dont la théorie esthétique, au-delà du mysticisme qui anime son écriture, sert en 1941 de fondement à l'École de Rochefort.
En savoir plus : Max Jacob
Né le 12 juillet 1876 à Quimper (29), décédé le 5 mars 1944 à Drancy (93)
Dernière demeure au cimetière de la commune
Séjour : Après son retour à Paris, Max Jacob s’installait dans cet hôtel situé dans le quartier des Batignolles où Christian Dior, René Barjavel, Jean Cocteau, Charles Trenet étaient des fidèles du quartier. Néanmoins, le poète a été contraint de quitter le lieu en raison de finances désastreuses.
Demeure : Année : 1907-1911 En 1907, il loue au 7, rue de Ravignan, une minuscule chambre au fond de la cour ou il voit, sur l’un des murs, apparaitre l’image du Christ. De ce lieu, il voit l’avancement des travaux de la basilique du Sacré-Cœur. Après cette adresse, il s’installe rue Gabrielle, voisine de Ravignan.
1944 - Décès à la Cité de la Muette - à l'époque camp de Drancy -