Léon Deubel, tel un écho sombre dans le paysage poétique, s'inscrit parmi les derniers poètes maudits aux côtés d'Arthur Rimbaud, Tristan Corbière et Charles Baudelaire.
Au sein du mouvement symboliste, ces artistes ressentent un profond malaise, marginalisés par leur propre société. Leur poésie devient le langage de leur expression, doté de codes propres.
Les poètes maudits demeurent ainsi des témoins éternels de la solitude et de la révolte créatrice, défiant les conventions et forgeant leur héritage dans les abysses de l'âme.
En savoir plus : Léon Deubel
Né le 22 mars 1879 à Belfort (90), décédé le 6 juin 1913 à Charenton-le-Pont (94)
Maison natale : Le poète Léon Deubel voit le jour le même jour que le peintre italien Alexandre Cingria et de la nomination marquante de Jules Ferry en tant que président de la commission de l'inventaire général des richesses artistiques de la France. Cette année-là, le monde de l'art est également marqué par l'achèvement de la monumentale sculpture du "Lion de Belfort". Ses parents, Louis Joseph, restaurateur de 23 ans, et Marie Joséphine Mayer, sans profession, âgée de 22 ans, donnent naissance à Léon Louis. Ainsi, se profile l'arrivée d'un esprit créatif destiné à laisser sa trace dans le paysage littéraire.
(emplacement approximatif - dans le renfoncement du parking) anc. 9, rue du Petit Marché – maison disparue - La rue est aujourd’hui coupée et n’existe plus réellement – va de la grande rue à la place de la grande fontaine