Associé un temps au symbolisme, mais inclassable, il a été reconnu comme précurseur de plusieurs mouvements, dont le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l'absurde.
En 1887, il s’installe à Montmartre et compose ses quatre Ogives pour piano, dont les partitions ne font apparaître aucune barre de mesure, caractéristique de nombreuses autres compositions. Il développe aussi très vite son propre style d’annotations sur la manière d’interpréter ses œuvres.
À cette époque commence une longue amitié avec plusieurs poètes, comme Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine ou le poète romantique espagnol Contamine de Latour, avec qui il collaborera par la suite sur le ballet Uspud. ll fait éditer ses premières compositions par son père. En 1888, il compose ses trois Gymnopédies pour piano.
En savoir plus : Erik Satie
Né le 17 mai 1866 à Honfleur (14), décédé le 1er juillet 1925 à Paris (75)
C'est dans une minuscule chambre au 2e étage, de 1890 à 1898, que le compositeur réside pendant 8 années. Dans ces 9m2 à peine, outre son petit lit, trônait sur la tablette de sa cheminée des livres et un miroir au dessus. Au mur il y avait apposé quelques affiches dans ce morne espace. Cette adresse a été, quelques années plus tard, une planque du bandit Jules Bonnot.
Demeure de 1898 à 1925 : C'est ici au 2e étage qu'Erik Satie habite dans une chambre sans eau, ni électricité sans que personne n'y entre de son vivant. Il reprend le bail d'un clochard, haut en couleur, nommé "Bibi la Purée" connu par les artistes montmartrois de l'époque. C'est à sa mort, emporté par une cirrhose du foie que ses amis découvrent dans l'extrême pauvreté que le compositeur vivait.
Dernière demeure au cimetière de la commune