Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse… ! »
En savoir plus : Emile Zola
Né le 2 avril 1840 à Paris (75), décédé le 29 septembre 1902 à Paris (75)
Demeure à la Villa des Œillets - aujourd'hui Arcade -
Demeure au chalet Albert - aujourd'hui Le Rêve -
Maison natale : A peine plus d’un mois après le mariage de ses parents, les premiers cris d’Emile Zola retentissent au 4e étage de l’immeuble sis rue Saint-Joseph à Paris. Sa mère, Françoise Emilie Aubert, 21 ans, sans profession, vient de lui donner naissance, en ce jour du 2 avril 1840. Il est le fils unique de son père, François Antoine Zola, 43 ans, ingénieur, natif d’Italie.
Demeure de 1878 à 1905 : Alors qu’il se trouve à son domicile, en compagnie de son épouse Eléonore, il meurt asphyxié en raison des émanations toxiques de sa cheminée. Alfred Dreyfus, Octave Mirbeau, Georges Picquart, entre autres, viennent lui rendre un dernier hommage à son domicile. Il est enterré au cimetière de Montmartre, avant que sa dépouille ne soit transférée au Panthéon en 1908.
Demeure de 1878 à 1905 : C’est à Mme Marie Julie Hamelin, qu’Emile Zola achète cette maison 9 000 francs en 1878. Il fait des travaux d’agrandissements en y construisant les tours Germinal et Nana. Ici, il reçoit, en autres, Daudet, Flaubert, Pissarro, Manet…. Henri Cavillier, son cocher, Leriche Zélie, sa cuisinière et Laplaine Pauline, sa femme de chambre, habitent également sous son toit. C’est en 1905, qu’Alexandrine Zola fera le don de cette maison à l’Assistance Publique.
Séjour - maison de sa maîtresse et de ses deux enfants.