Plusieurs fois ministre, il est désigné président du Conseil par Vincent Auriol, en 1952, fonction qu'il cumule avec le portefeuille ministériel des Finances et des Affaires économiques. L'instabilité de la IVe République l'amène à démissionner quelques mois plus tard.
Candidat à la présidence de la République en 1953, il s'efface toutefois au profit de René Coty et devient, deux ans plus tard, ministre des Affaires étrangères, devenant l'un des acteurs de la phase de décolonisation au profit du Maroc et de la Tunisie.