Cette jeune parricide de 18 ans est condamnée à mort par la cour d'assises le 12 octobre 1934 à Paris, peine commuée par le président de la République Albert Lebrun en travaux forcés à perpétuité. Le 6 août 1942, le maréchal Philippe Pétain réduit la sentence à 12 ans. Elle est finalement libérée le 29 août 1945, puis graciée par le général de Gaulle le 17 novembre suivant.
La cour d'appel de Rouen rend un jugement exceptionnel dans les annales de la justice française concernant l'auteur d'un crime de droit commun qui a été condamné à la peine capitale, en prononçant la réhabilitation de Violette Nozière le 13 mars 1963.
En savoir plus : Violette Nozière
Née le 11 janvier 1915 à Neuvy-sur-Loire (58), décédée le 26 novembre 1966 à Petit-Quevilly (76)
Propriétaire de l’auberge de la Maison Brulée
Propriétaire de l’hôtel « L’Aigle d’Or » - aujourd'hui disparu -
C’est en 1919, dans un deux-pièces cuisine exigu au 6e étage sur cour, que la famille Nozière s'installe. Violette y passe son enfance jusqu’au 21 août 1933 lorsqu’elle entreprend de tuer ses parents en leur faisant avaler une dose létale de somnifères puis, quelques heures plus tard en ouvrant le gaz pour faire croire à un suicide.