Fils d'un commissaire de police de Tirlemont (Belgique), Victor Francen commence sa carrière au théâtre ; à l'avènement du parlant, il devient à quarante ans passés, une vedette du cinéma français.
Dans les années 1930, sa distinction, son côté sérieux et son regard clair le vouent tout d'abord aux rôles de prophète (La Fin du monde, J'accuse d'Abel Gance), puis aux personnages déclamatoires (L'Aiglon de Victor Tourjanski, Le Chemineau de Fernand Rivers), enfin aux héros écartelés entre patriotisme et amour (Veille d'armes de Marcel L'Herbier, Feu de Jacques de Baroncelli).