Poète français, proche du symbolisme, figure du « poète maudit ».
Auteur d'un unique recueil poétique, Les Amours jaunes, et de quelques fragments en prose, Tristan Corbière mène une vie marginale et miséreuse, nourrie de deux grands échecs dus à sa maladie osseuse et à sa « laideur » presque imaginaire qu'il se complaît à accuser : celui de sa vie sentimentale et celui de sa passion pour la mer.
Il meurt à 29 ans, peut-être tuberculeux, célibataire sans enfant et sans travail, retranché dans son vieux manoir breton, incompris de ses contemporains (« Ah, si j'étais un peu compris ! »), et sa poésie novatrice ne sera reconnue que bien après sa mort.