« Mademoiselle Sylvaire » commence à fréquenter les plateaux de cinéma à l'âge de 16 ans, d'abord à la Gaumont, puis chez Pathé, avant de devenir l'une des principales vedettes féminines de la firme Éclair dès 1911.
Elle entre au Conservatoire de Paris en octobre 1910, où elle est l'élève de Leitner et y remporte un deuxième prix de comédie au concours de juillet 1911 (Léon Blum qui y assiste raconte qu'elle joue « avec des grâces purement enfantines » un extrait du Mariage de Victorine).
Sa carrière cinématographique ralentit pendant le premier conflit mondial et redémarre en force après-guerre. On peut la voir dans, notamment, Le boudoir japonais (1918), La gloire douloureuse (1919), Le sang des immortelles (1920), Des fleurs sur la mer (1922), Être ou ne pas être (1922), L’île sans amour (1923), Kœnigsmark (1923).
Photo 1 : Copie numérique de la carte postale originale (sans mention d'auteur, sauf "Films Pathé") Domaine public File:Renee Sylvaire.jpg Création : vers 1915 - Photo 2 : Photo Staroad, libre de droits