Paul DOUMER, sur ses pas

Entré en politique comme radical, il s'éloigne de la gauche à partir de la fin des années 1890. Il est élu plusieurs fois député entre 1888 et 1910, alternativement pour l'Aisne et l'Yonne. Partisan du colonialisme, il occupe de 1897 à 1902 la fonction de gouverneur général de l'Indochine française, dont il assainit les finances publiques et où il lance d'importants travaux, notamment le Transindochinois et le chemin de fer du Yunnan.

En tant que chef de l'État, il se montre partisan d'un renforcement de la puissance militaire française, appelle à l'unité nationale, et critique l'attitude des partis politiques. Moins d'un an après le début de son septennat, alors qu'il inaugure un salon d'écrivains anciens combattants, il est assassiné par Paul Gorgulov, un immigré russe aux motivations confuses.

Décès : À peine un jour après avoir été visé par l'assassinat perpétré par le citoyen russe Paul Gorgulov, le président de la République succombe à ses graves blessures. La nouvelle de sa disparition bouleverse le pays tout entier ainsi que l'Europe. À l'Élysée, une foule immense, dépassant les 150 000 personnes, se presse pour rendre un dernier hommage à sa dépouille. Les cœurs sont lourds alors que des préparatifs sont déjà en cours pour des obsèques nationales, qui se tiendront à la majestueuse cathédrale de Notre-Dame de Paris, puis au prestigieux Panthéon. Cependant, la volonté de l'épouse du défunt président refuse l'inhumation au Panthéon, conduisant ainsi à son repos éternel au cimetière de Vaugirard,

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