Figure du socialisme, Blum fut l'un des dirigeants de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), et président du Conseil des ministres, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à deux reprises, de juin 1936 à juin 1937, puis de mars à avril 1938.
Membre du Conseil d'État ainsi qu’écrivain, il devient un dirigeant de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) à l’approche des élections législatives de 1919 et refuse l’année suivante de voter l'adhésion à la Troisième Internationale communiste lors du congrès de Tours en décembre 1920.
En savoir plus : Léon Blum
Né le 9 avril 1872 à Paris (75), décédé le 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas (78)
Séjour en 1940 au château de l’Armurié chez son ami Eugène Montel
Demeure de 1936 à 1940 : Pendant les années du Front Populaire, au 1er étage du 25, quai de Bourbon, habitait Léon Blum. C’était son refuge, mais aussi son lieu de travail où il recevait des personnalités telles que le syndicaliste Léon Jouhaux, la physicienne Marie Joliot-Curie et M. Vincent Auriol, député de la Haute-Garonne. En septembre 1940, l'occupation allemande s'abattit sur Paris et saccagea son appartement, volant ses archives soigneusement rangées. Ce triste événement ne brisa pas l'esprit du grand homme politique.
Dernière demeure au cimetière