Influencé d'abord par le fauvisme, puis par le cubisme dont il se détourne très vite, il s'affirme comme le dessinateur insatiable des nuits parisiennes dont les mensualités toujours versées par la revue Simplicissimus lui permettent d'être un animateur sans compter.
Son ami et compagnon de débauche, le dessinateur Henri Bing le décrit comme « un anarchiste déguisé en dandy ».
Il s'affirme n'être que l'admirateur de Boucher et de Fragonard.
Parmi les peintres de l'École de Paris, Pascin occupe une place à part ; son art s'impose par sa vérité expressive et sa douceur mélancolique, il décrit avec indulgence le monde interlope « des filles », à l'aide d'une touche nacrée, légère aux couleurs irisées, dans les tons de gris, de rose, d'ocre, de bleu-violacé, les corps alanguis aux formes estompées qui dégagent un lourd parfum d'érotisme.
En savoir plus : Jules Pascin
Né le 31 mars 1885 à Vidin (Bulgarie), décédé le 2 juin 1930 à Paris (75)
Demeure de 1923 à 1930 : C'est à quelques pas du Moulin Rouge, que le peintre Jules Pascin s'installe en 1923 au 36, boulevard de Clichy à Paris. Ici, dans son atelier, au 5e étage, il s'adonnait à sa passion de la peinture créant ici notamment son tableau "Rebecca couchée". Cette adresse, où vivait d'autres artistes sans gloire, sera aussi le lieu du drame, l’artiste mettant fin à ses jours, dans son atelier, 7 ans après son installation.