Homme politique. En 1890, il entre au conseil municipal de Lyon, ville dont il devient maire en 1900, après avoir battu Antoine Gailleton, son mentor, républicain plus conservateur. Il pratique une politique populaire avec trois priorités : hygiène, éducation, voirie. Dès 1904, il est élu député de Lyon, membre du Parti républicain-socialiste.
De tempérament autoritaire, les satiristes du journal Guignol l’appelaient le roi Victor ou Victor Ier.
Ambitieux, réélu maire en 1904, il démissionna de son poste en 1905, préférant devenir gouverneur de Madagascar. il introduisit alors un jeune radical-socialiste, modeste et prometteur, Edouard Herriot.