Criminel français ayant opéré principalement en France mais aussi au Québec, en Espagne et une fois en Suisse, en Italie et en Belgique à Bruxelles.
Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 1970, il est notamment connu, en France, pour des vols à main armée médiatisés et des enlèvements ainsi que pour ses évasions. Il est tué par les forces de l'ordre porte de Clignancourt dans le 18e arrondissement de Paris après un an et demi de cavale.
Sa vie, sa famille, ses adresses... (en vidéo)
Jacques Mesrine, rue Belliard à Paris (en vidéo)
En savoir plus : Jacques Mesrine
Né le 28 décembre 1936 à Clichy (92), décédé le 2 novembre 1979 à Paris (75)
Planque dans la ferme de la famille Lelodet
Gérant de l’auberge du Mont Saint-Mard : C’est à Vieux-Moulins, à moins de 10 kilomètres de Compiègne dans le département de l’Oise, que Jacques Mesrine prend en gérance l’auberge Mont Saint Mard au cœur de la forêt de Compiègne. Cependant, quelques temps plus tard, cette auberge devient le repaire de malfrats en raison des activités non conventionnelles qu’ils s’y passent. De plus, les affaires ne s’arrangent pas à la suite d’une plainte de la propriétaire qui l’accuse d’avoir détourné 30 000 francs de marchandises. Finalement, la mauvaise réputation de l’établissement sonnera le glas de l’aventure d’aubergiste du gangster qui avait commencé en avril 1957.
C'est dans cet appartement de la rue Vergniaud que Jacques Mesrine, alors en cavale, est arrêté par le commissaire Broussard. Nous sommes le 28 septembre 1973, le lendemain de ses deux braquages de banque rue Barbès à Paris et jour de la mort de l'humoriste Fernand Raynaud. Lors de cette arrestation, quasi inédite, Jacques Mesrine invite le commissaire à trinquer une coupe de champagne, cigare aux lèvres. La perquisition policière permet de trouver de nombreux billets, et en quantité non négligeable, des armes (une mitraillette, des fusils à canons sciés, de nombreux pistolets et révolvers et des munitions). Jacques Mesrine, n’est pas arrêté seul, car se trouvait avec lui dans ces deux pièces situées au 2e étage avec balcon, sa compagne canadienne qu'il appelait "Joyce", Jocelyne Deraiche.
Dernier refuge de Jacques Mesrine qui loue, en octobre 1979, sous un faux nom, avec sa compagne Sylvie Jeanjaquot, un appartement rue Belliard dans le 18e arrondissement. Début novembre de la même année, le gangster quitte les lieux définitivement, tué par la police porte de Clignancourt.
Dernière demeure au cimetière Nord de la commune