Gustave Doré (1832-1883) était un célèbre peintre et illustrateur français. Né à Strasbourg, il a démontré un talent artistique exceptionnel dès son jeune âge.
Doré s'est fait connaître pour ses compétences exceptionnelles dans la création d'illustrations complexes et évocatrices pour des classiques littéraires tels que la "Divine Comédie" de Dante, "Don Quichotte" de Cervantes et la Bible. Sa maîtrise du détail, de la lumière et de l'ombre a établi de nouvelles normes dans le monde de l'art.
Au-delà des illustrations, il a également produit des peintures captivantes qui ont démontré sa polyvalence et son imagination.
En savoir plus : Gustave Doré
Né le 6 janvier 1832 à Strasbourg (67), décédé le 23 janvier 1883 à Paris (75)
Année 1843-1847 - Enfance à l’hôtel particulier de Loras au 2e étage - aujourd'hui hôtel Cabuchet -
Maison natale (anc. N° 5) - maison disparue -
Demeure : A l'ombre bienveillante du jardin des Tuileries, s'érige un édifice vénérable, l'hôtel de Tavannes, témoignant de la grandeur passée du 17e siècle. C'est en cet endroit chargé d'histoire que l'artiste peintre Gustave Doré, accompagné de sa mère et de ses deux frères, prit résidence en l1849. Au sein de ces murs, l'âme généreuse de l'artiste se déployait en de somptueuses fêtes offertes à ses amis, tandis que les notes enchanteresses de son violon résonnaient souvent en hommage à sa tendre mère.Au premier étage de cet édifice au charme intemporel, il avait établi son atelier, lieu de création où les idées se muaient en toiles vibrantes. On peut aisément s'imaginer sa présence éblouie lors de l'inauguration de l'église Saint-Clotilde, premier joyau d'architecture néogothique érigé dans les ruelles pavées de Paris, située à une courte distance de cinq minutes de marche seulement. C'était là l'année 1857, alors que les cieux semblaient bénir la Cité des Lumières de leur éclat divin. Hélas, le destin implacable voulut que dans la demeure qui se dressait fièrement au cœur de la rue Saint-Dominique, si chère à son cœur, réside également l'adresse funeste de son décès prématuré. Une angine de poitrine, sournoise et impitoyable, avait étreint son être fragile, malgré les soins dévoués prodigués par le Docteur Blanchet. À l'horloge du temps, lorsque minuit sonna, la Grande Faucheuse vint cueillir le talentueux artiste, arrachant à ce monde ses créations promises. Alors que ses jours touchaient à leur fin, ses yeux se fermèrent paisiblement auprès de son frère Emile et de sa tendre belle-sœur, témoins impuissants de cette séparation cruelle.