Ecrivain belge francophone.
L'abondance et le succès de ses romans policiers — dont les Maigret — éclipsent en partie le reste de son œuvre très riche : cent quatre-vingt-treize romans, cent cinquante-huit nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom, ainsi que cent soixante-seize romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous vingt-sept pseudonymes.
Georges Simenon est, selon l'Index Translationum de l'UNESCO de 2013, le dix-septième auteur toutes nationalités confondues, le troisième auteur de langue française après Jules Verne et Alexandre Dumas, et l'auteur belge le plus traduit dans le monde (3 500 traductions en 47 langues).
En savoir plus : Georges Simenon
Né le 12 février 1903 à Liège (Belgique), décédé le 4 septembre 1989 à Lausanne (Suisse)
Demeure de 1923 à 1924
Demeure au château de La Richardière : C'est en cette noble demeure seigneuriale érigée en l'an 1489 que l'éminent écrivain connut, par intermittence, trois années de sa vie qui marquèrent à jamais son existence littéraire. De février 1932 à décembre 1934, il se fit locataire de cette vaste propriété s'étendant sur cinquante hectares, un fief dont les murs gardaient jalousement les souvenirs des siècles révolus. Jadis détenue par Georges Micou, un respecté cultivateur et fermier, cette terre ne succomba jamais à l'appât de l'acquisition. Ce manoir, étreint par les pierres grises qui en façonnaient les contours, se dressait majestueusement au sein de paysages enchanteurs. Sa tour, délicatement arrondie, culminait fièrement et se parait d'une poudrière coiffée d'ardoises, telle une couronne discrète mais empreinte de noblesse. Les dépendances, qui s'alignaient harmonieusement dans une cour accueillante, constituaient un écrin propice à la réalisation des aspirations de l'écrivain. C'est ici, à la Richardière, que Simenon trouva l'inspiration fertile pour donner vie à ses œuvres captivantes. Au premier étage, dans un bureau empreint de sérénité, l'auteur s'adonnait à sa noble vocation. On imagine aisément la présence d'une machine à écrire, qui, tel un fidèle compagnon, reposait non loin de lui, prête à traduire les pensées en mots, les mots en récits envoûtants. De cet espace de création, les mots s'échappaient tels des oiseaux voyageurs, porteurs des histoires qui germaient dans l'esprit du maître des lieux. De temps à autre, chevauchant sa monture avec grâce, Simenon quittait la quiétude de son refuge pour se rendre à La Rochelle, magnifique cité maritime. Les ruelles pavées et les remparts millénaires de cette ville, riche d'histoire et de mystères, étaient le théâtre d'une existence en perpétuelle effervescence. Ces escapades équestres constituaient un pont entre l'introspection solitaire de l'écrivain et les vibrations de la vie citadine. Ainsi, entre ces murs empreints de siècles d'histoires et d'âmes, l'écrivain prospéra, trouvant dans ce havre de paix l'inspiration nécessaire pour donner vie à ses romans inoubliables. La Richardière demeure un témoin éternel des heures créatrices et des pensées qui, en ces lieux, ont façonné l'œuvre immortelle de Georges Simenon.
Demeure au rez-de-chaussée puis ensuite au 2e étage
Séjour à l'hôtel Beauséjour : Après leur mariage en mars 1923 à Liège, en Belgique, Georges Simenon et son épouse Tigy regagnent Paris et s'installent, à la fin avril 1924, dans une modeste chambre meublée à l'hôtel Beauséjour. C'est là, au sein de ce modeste refuge, que les nouveaux époux trouvent un havre temporaire. L'atmosphère de l'hôtel, avec ses chambres étroites et ses couloirs silencieux, imprègne leurs premiers mois de vie conjugale.
Assignation à l’hôtel des Roches Noires de septembre 1944-avril 1945 – chambre 103, 1er étage