Au cours d'une des plus longues carrières cinématographiques — 110 films sur huit décennies —, elle a traversé l’histoire du cinéma parlant de 1931 à 2010.
Au début de sa carrière, Danielle Darrieux passe des rôles de jeunes filles ingénues dans des comédies musicales, à ceux de jeunes filles romantiques de drames historiques (Marie Vetsera dans Mayerling en 1936, Catherine Yourevska dans Katia en 1938).
On la voit ensuite notamment dans les mélodrames et les comédies d’Henri Decoin, dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier Rendez-vous (1941), La Vérité sur Bébé Donge (1952) et surtout les films de Max Ophüls, qui, après la bourgeoise de La Ronde, lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et une aristocrate dans Madame de....
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Née le 1er mai 1917 à Bordeaux (33), décédée le 17 octobre 2017 à Bois-le-Roi (27)
Enfance : Dans l'écrin pittoresque entre le Jardin du Trocadéro et le majestueux bois de Boulogne, une future actrice épanouit son être auprès de sa mère, gardienne des harmonies en tant que professeur de chant. Telle une constellation lumineuse, elle est encerclée de l'affection de sa sœur Jeanne et de son frère Olivier, sous le regard bienveillant de leur doyenne, la grand-mère Louise Boitel.Leur demeure, un édifice aujourd'hui évanoui dans l'histoire, s'érigeait fièrement parmi d'autres. Parmi les voisins illustres, le verbe chatoyant de l'écrivain François Mauriac résonnait au numéro 89, tandis que le génie tactique du maréchal Ferdinand Foch animait le 115. Des vies qui s'entrecroisent dans l'ombre de la splendeur parisienne, tissant une toile envoûtante de destins liés et d'histoires en devenir.
Dernière demeure au cimetière de la commune