Femme de lettres française, également mime, comédienne, actrice et journaliste. Elle est l'une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu'à l'étranger, de la littérature française.
Sa bisexualité, affirmée et revendiquée, occupe une large place dans sa vie et son œuvre. Deuxième femme élue membre de l'académie Goncourt (en 1945, après Judith Gautier en 1910), dont elle est présidente entre 1949 et 1954, elle est nommée pour le prix Nobel de littérature 1948.
Elle est la deuxième femme en France à recevoir des funérailles nationales.
En savoir plus : Colette
Née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur en Puisaye (89), décédée le 3 août 1954 à Paris (75)
Année : 1912-1923 : Au cœur de la vallée de la Vézère, un château médiéval, gardien de l'ancien port fluvial, devint le théâtre vibrant de la vie de Colette. Pendant une décennie, elle insuffla de la vie à ces vieilles pierres avec son mari, le Baron Henry de Jouvenel. Le château, témoin de leur amour passionné, fut le lieu où naquit leur unique enfant, Colette de Jouvenel, affectueusement surnommée Bel-Gazou.
Séjour : Au début du XXe siècle, Colette séjourne régulièrement à Besançon dans la maison des Montboucons, achetée par son mari Willy en 1900 et vendue en 1908. Entre 1901 et 1905, elle y passe quelques mois chaque été et automne, se consacrant au jardinage et à l'écriture, en compagnie de son bouledogue Toby-Chien et de son chat angora Kiki-la-Doucette. Malgré le déchirement de s'en séparer, Colette garde un souvenir nostalgique de cet endroit. Elle reviendra épisodiquement à Besançon.
De 1927 à 1929, Colette occupe le « bouge » sombre, étroit de l’entresol qui est nommé le « tunnel » et en 1938, l’appartement du 1er étage qui donne sur les jardins du Palais Royal. Le tout Paris, Cocteau, Matisse, Courteline, Mauriac, Guitry viennent régulièrement lui rendre visite.
Année : 1893-1896 C’est au 3e étage donnant sur la cour du 21, rue Visconti, que Colette, toute jeune mariée, s’installe dans cet appartement de trois pièces, en juillet 1893, avec son mari Henry Gauthier-Villars. A l’issue de leur bail, le couple s’installe au 93, rue de Courcelles à Paris.
C’est en ce mardi 28 janvier de l’année 1873, à dix heures du soir, que nait, au domicile de ses parents, celle qui devient la célébre écrivaine Colette, dernière de la fratrie. Son père, Joseph Jules, percepteur, 43 ans, en fait la déclaration, le lendemain matin, devant le maire Jean Auguste Labbé. Sa mère, 37 ans, sans profession, se nomme Adèle Eugénie Sidonie Landoy. Elle se prénomme Sidonie Gabrielle.